Ouvrir sa boutique en ligne · La Patronnerie héberge et accompagne de nombreuses entrepreneuses et le développement de leurs boutiques en ligne. La réalité d’un commerce en ligne étant bien différente de ce que l’on imagine, on a décidé de t’en faire un article !
Hello ✨
Au quotidien, la team de La Patronnerie héberge, côtoie et accompagne de nombreuses e-commerçantes. Loin des clichés qui circulent sur la “girlboss” des réseaux sociaux, le job de e-commerçante a ses particularités ! Est-il vraiment fait pour toi ? Pourrais-tu t’épanouir dans ce métier ? On a décidé de te proposer un article complet sur la question afin de t’aider à visualiser la vie que tu pourrais avoir en tant qu’e-commerçante et entrepreneuse !
Belle découverte !
💙💙💙
Ouvrir sa boutique en ligne : mythe VS réalité
Les réseaux sociaux ont dépeint l’e-commerçante comme une jeune femme, souvent canon, installée à son grand bureau, chez elle, derrière un large ordinateur et armée de sa tasse de café comme seule alliée.
Mais qu’en est-il réellement de cette réalité ? Quel est réellement le travail de e-commerçante ? Au contact de nombreuses e-commerçantes du fait de nos activités de co-working, d’agence de com’ et d’organisme de formation, on avait envie de te donner une vision plus réaliste du métier !
Mythe #1 : Un métier d’ordinateur
Le premier mythe qui existe sur le métier d’e-commerçante est qu’il s’agit d’un métier d’ordinateur : autrement dit, un métier où l’on passerait toutes ses journées derrière un écran.
Ce premier mythe n’est pas faux, il comporte une grosse part de vérité – mais l’e-commerçante est tout de même censée sortir de son chez-elle pour révéler sa boite au monde entier !
Réalité
Une grande partie de l’activité d’une e-commerçante se déroule effectivement devant un ordinateur : développement ou sourcing des produits, gestion du site internet, gestion des réseaux sociaux, suivi des commandes, gestion du SAV, lecture des mails… Cela représente un max de boulot à faire devant un écran !
Mais au-delà de ces activités numériques, ouvrir sa boutique en ligne implique :
- du travail de manutention : gestion des stocks, gestion des packagings, gestion des emballages… ;
- des temps de rencontre avec ses partenaires, ses prestataires et ses clients pour développer la visibilité de ta marque : tenue de pop-ups, mise en place de collaborations lors de rencontres, développement de son réseau et ainsi de suite !
Au final, le temps consacré à chacune de ces activités va dépendre des entrepreneuses et de leur organisation (certaines e-commerçantes choisissent par exemple de prendre un logisticien pour assurer les livraisons). Cependant, il faut garder à l’esprit qu’une e-commerçante sera amenée à sortir de chez elle de temps en temps ! 😉
Mythe #2 : Un métier de rêve
Deuxième cliché de l’entrepreneuriat dans l’e-commerce : c’est un métier de rêve !
Et bien là encore, c’est un peu vrai mais c’est aussi un peu faux ! Bien sûr, certaines e-commerçantes s’épanouissent dans leur activité mais d’autres ne s’y retrouvent pas !
Réalité
Comme toute activité entrepreneuriale et comme tout métier, de façon plus large, l’activité d’e-commerçante comporte ses points positifs et ses défauts ! Le métier sera parfaitement adapté à toi si tu as les compétences et les qualités requises pour ce job – et à l’opposé, il te fera du souci si tu réalises en cours de route que tout n’est pas aligné !
Un peu plus bas dans cet article on t’a proposé une liste de qualités et de compétences nécessaires à avoir pour s’épanouir dans le métier de l’e-commerce. On te laisse la consulter !
Mythe #3 : Un métier nomade
Troisième cliché du métier d’e-commerçante : l’idée que le e-commerçant peut travailler à partir de n’importe où, et pour cause, il œuvre en ligne !
À nouveau, cette idée est à la fois vraie et fausse. Du fait de toutes les activités que l’entrepreneuse e-commerçante doit faire hors de son écran (on en parlait plus haut), il lui est souvent difficile de dématérialiser toute son activité ! Sans parler des patronnes qui créent leurs propres produits à la main : se déplacer à leur guise devient très compliqué !
Réalité
La réalité, c’est que l’e-commerçante peut travailler à distance mais pour cela, elle doit s’organiser en amont : prendre un logisticien qui gère ses commandes, caler des dates de rdv de façon régulières, anticiper les salons et autres pop-up – ou supprimer les événements physiques et se concentrer uniquement sur une stratégie digitale. Bref : si tu veux être e-commerçante et nomade, il te faut bien anticiper ton activité et ton process !
Mythe #4 : Un métier créatif
Ce quatrième cliché a la vie dure : nous rencontrons énormément de patronnes en reconversion qui voient dans le métier de l’e-commerce une échappatoire créative à leur salariat. Or, si les métiers d’entrepreneuse et d’e-commerçante sont passionnants, ils ne sont pas forcément créatifs ! C’est une nouvelle idée à la fois vraie et fausse !
Réalité
En tant qu’entrepreneuse, l’e-commerçante se doit d’être créative dans le cadre de la création ou du sourcing de ses produits. Elle a aussi l’opportunité d’être créative au moment de la diffusion de ses produits : sur ses fiches produits, dans la création de ses contenus pour montrer ses produits (les réseaux sociaux, sa newsletter, son blog…). Enfin, savoir toujours rebondir et trouver de nouvelles idées est au coeur du métier d’entrepreneuse. En cela, l’entrepreneuse e-commerçante est créative.
Pour autant, le métier d’entrepreneuse implique nombre de tâches ingrates et pas forcément créatives : on pense forcément à la compta et à l’admin, mais pas seulement ! Faire des cartons, résoudre des problèmes d’approvisionnement et de packaging, gérer les coursiers et autres livreurs…
Mythe #5 : Le site apparaît sur Google “tout seul”
C’est peut-être le plus “dangereux” des clichés qui circulent sur le e-commerce : “mon site e-commerce sera visible sur Google dès qu’il sera développé et mis en ligne !” Malheureusement, c’est pour le coup très (très très) loin d’être vrai !
Réalité
La réalité est que ton nouveau site va mettre du temps à apparaître aux yeux du monde ! Il y a deux steps :
- d’une part, il y a le fait que ton site apparaisse quand les gens tapent directement le nom de ta boite dans Google. Cela peut prendre un peu de temps (un ou deux mois selon ton site et ton nom) mais cela ne demande pas de travail de ta part ;
- d’autre part, il y a le fait que tes produits apparaissent quand les personnes les recherchent : par exemple, que tes robes remontent quand les personnes tapent le mot “robe” dans Google. Cela est beaucoup (beaucoup beaucoup) plus difficile et va dépendre des produits que tu vends et de ta stratégie SEO.
Mythe #6 : Moins chronophage qu’une boutique physique
Dernier mythe associé à la création d’une boutique en ligne : c’est moins chronophage que la création d’une boutique physique.
Ce cliché est vrai. À l’exception près qu’il omet un petit détail : la création d’une boutique en ligne est moins chronophage que la création d’une boutique physique. La tenue et la gestion d’une boutique en ligne qui fonctionne est tout aussi prenante que tenue et la gestion d’une boutique physique
En réalité
Une boutique physique demande un investissement de départ plus important qu’une boutique en ligne et un investissement en temps plus récurrent qu’une boutique en ligne : si vos horaires d’ouverture sont de 9h à 20h, vous vous devez d’être présente pendant cette plage horaire pour ne pas décevoir votre clientèle.
Cependant, votre boutique physique va, par sa présence seule, attirer une clientèle. Cela n’est pas le cas d’une boutique en ligne que vous vous devrez de rendre visible au quotidien par le biais d’une véritable stratégie ! De même, si vous n’aurez pas besoin de faire le ménage dans votre boutique en ligne, contrairement à la boutique physique, vous devrez régulièrement modifier et mettre à jour votre site. Enfin, la solitude ressentie est souvent plus importante pour les détentrices d’une boutique en ligne – la boutique physique permettant d’avoir de vrais échanges au quotidien avec des clients, des partenaires, des voisins…
Bref, ouvrir une boutique physique et une boutique en ligne sont deux challenges assez différents qui peuvent vous correspondre, ou pas. Cependant, il est assez faux de croire que l’un est plus “tranquille” que l’autre : tout va dépendre de vos aspirations professionnelles !
Bref, entre le mythe et la réalité, il y a énormément de décisions stratégiques (choisir le bon nom et le bon positionnement) et d’heures de travail (stratégie SEO, traitement des images, rédaction d’articles… et ainsi de suite !).
Ouvrir sa boutique en ligne : es-tu faite pour être e-commerçante ?
Tu l’as compris : il y a un fossé (un gouffre, un Grand Canyon !) entre les mythes qui existent sur le métier de e-commerçante et la réalité derrière cette activité !
C’est pourquoi on avait aussi envie de te présenter les qualités et les compétences essentielles qui nous semblent essentielles pour s’épanouir dans l’ouverture d’une boutique en ligne ! Car oui, au-delà de réussir dans le lancement de ta boutique en ligne, il y a aussi le fait de t’y sentir bien !
Les qualités des e-commerçantes
Les e-commerçantes qui réussissent ont :
- le sens de l’organisation
- la capacité de travailler devant un écran
- l’envie de rencontrer des gens et de créer des collaborations
- la passion des mots, à l’écrit et/ou à l’oral
- l’envie d’indépendance et de gestion d’une entreprise
- une capacité forte de travail
- une gestion du stress à toute épreuve !
Les compétences des e-commerçantes
Une bonne e-commerçante mixe un certain nombre de compétences :
- la maîtrise de son secteur d’activité
- une vision globale de leur secteur : concurrents, influenceurs présents, marques complémentaires…
- une bonne connaissance des réseaux sociaux et de leur fonctionnement
- la maîtrise du référencement naturel et payant
- une intelligence pratique pour la gestion des stocks…
- une intelligence relationnelle pour bien s’entourer
Partages-tu les qualités et les compétences des e-commerçantes ? Si oui, tu es sur la bonne voie ! Si tu n’en es pas sûre mais que tu croies à fond à ton projet, sache qu’il y a énormément de solutions pour :
- développer la vente de tes produits sans forcément devenir e-commerçante ;
- te former sur les compétences que tu n’as pas ;
- déléguer les compétences que tu n’as pas à des prestataires –mais cela nécessite un budget certain.
Par l’intermédiaire de notre formation Patronne from Scratch, La Patronnerie peut t’aider à délimiter mieux ton projet et ton entreprise afin qu’il soit en adéquation avec tes envies, tes besoins et tes compétences ! Prends RDV avec nous dès maintenant pour échanger avec notre team !
Ouvrir sa boutique en ligne : 5 recommandations pour te lancer
Tu es sûre que ce projet te correspond et tu te demandes désormais comment ouvrir ta boutique en ligne ? On te donne désormais 5 recommandations pour te lancer et réussir tes débuts en tant qu’e-commerçante !
#1 Choisir son nom de domaine
Premier step : le choix du nom de domaine ! Le nom de domaine est l’adresse web de ton site : le nom de domaine de La Patronnerie est patronnerie.com.
Comment le choisir ?
- Simplicité : évite les tirets de séparation, ça risque juste d’embrouiller ta clientèle au moment de te rechercher en ligne !
- Disponibilité : le mieux est que ton nom de domaine soit disponible, c’est sûr, mais surtout qu’il soit disponible à l’identique sur les réseaux sociaux (Instagram, Facebook…). Ainsi, tu pourras avoir le même nom et la même orthographe partout. Ce sera plus simple pour ta clientèle !
- Extensions nécessaires : achète le .fr et le .com minimum (ce sont les deux extensions qui ont le plus d’autorité pour Google et qui seront les mieux référencées). Cela évitera qu’un autre site les prenne et te fasse de l’ombre ! Tu peux acheter d’autres extensions (.co, .org…) mais n’en fait pas trop : ce sera coûteux et pas forcément nécessaire au début de ton activité !
Enfin, pense à acheter ton nom de domaine immédiatement après avoir :
- Déposé ton nom à l’INPI
- Et/ou vérifié sa disponibilité sur les sites de nom de domaine (Gandi, OVH…)
- Et/ou lancé la création de ton logo !
En effet, si tu ne l’achètes pas directement, tu risques de voir ton nom de domaine rêvé être acheté par quelqu’un d’autre… tu n’as pas envie de tout recommencer à zéro !
#2 WordPress, Shopify, Wix : choisir sa plateforme
C’est une deuxième décision que tu dois prendre au moment de créer ta boutique en ligne. Mais quel outil choisir, c’est souvent un casse-tête si tu n’as pas encore eu l’occasion de gérer un site web dans ta vie étudiante ou professionnelle !
Afin de t’aider à comprendre les avantages et les inconvénients de chacune des plateformes existantes sur le marché (WordPress + Woocommerce, Prestashop, Shopify, Squarespace, Wix…), nous avons écrit un long article comparatif entre elles. Ce serait trop long de tout te résumer ici donc on t’invite à lire cet article et à revenir ensuite !
#3 Choisir le statut pour ta boutique en ligne
Nouveau questionnement important au moment d’ouvrir sa boutique en ligne : le statut d’entreprise idéal ! C’est de façon générale une question que se posent une majorité de porteurs et de porteuses de projet !
À nouveau, cette question est plutôt complexe et demande d’étudier un maximum d’aspect. C’est pourquoi nous t’avons aussi composé un article complet sur le sujet. Nous t’invitons à nouveau à en prendre connaissance !
Quand créer son statut d’entreprise ?
Petite parenthèse rapide car c’est une question que nous entendons souvent !
Sache que tu peux commencer bon nombre de démarches entrepreneuriales sans avoir de statut officiel. Tu peux ainsi faire des dépenses pour le compte de ta future entreprise ou commencer à faire appel à des prestataires sans avoir de statut.
De façon générale, nous conseillons de lancer la création de ton statut d’entreprise quand tu commences à générer tes premiers revenus avec ton entreprise (premières ventes, premières factures). Cela te permettra de déclarer en toute légalité tes revenus.
#4 Rendre son site visible plus rapidement
Si tu portes le projet d’ouvrir une boutique en ligne, le premier step, à notre sens, est de commencer dès que possible à booster ton référencement naturel grâce à du contenu de qualité, via la mise en ligne d’un blog.
Le but : te positionner comme experte de ton domaine et commencer à générer du référencement afin d’être repérée, et remontée, par Google.
Ainsi, quand tes premiers produits seront mis en ligne, ton site sera déjà existant sur le web et tu accéléreras ton développement d’entreprise !
#5 Bien t’entourer
Dernière recommandation et non des moindres : bien t’entourer.
Derrière un site e-commerce qui fonctionne, il y a souvent de nombreuses compétences (on t’en parlait un peu plus haut) :
- le développement de produits de qualité
- une direction artistique (design du site, sélection des visuels…)
- le développement d’un site e-commerce performant et la mise à jour perpétuelle du site de façon à toujours l’améliorer
- la mise en place de shooting photos réguliers, d’ambiance et produits
- une stratégie de création de contenus (réseaux sociaux, blog, newsletter)
- une stratégie SEO
- le développement de partenariats avec d’autres marques et des influenceurs
Et on en passe !
Or, il est impossible de tout savoir bien faire. Tu peux bien entendu faire appel à des stagiaires et des apprentis, beaucoup de boutiques en ligne y ont recours, mais, à notre sens, tu ne peux pas appuyer tout ton développement sur des profils débutants ou junior. Il est essentiel de développer un réseau de prestataires compétents et qualifiés capables de te conseiller et de t’apporter du recul. Tu peux aussi choisir de te former sur les points que tu maîtrises moins afin d’être capable d’encadrer correctement les personnes qui travaillent avec toi.
Comment ouvrir sa boutique en ligne : tes questions
Pour conclure ce looooong article, nous avons répondu ici aux questions récurrentes que les entrepreneuses se posent au moment d’ouvrir leur boutique en ligne. N’hésite pas à nous poser les tiennes en commentaires de cet article ou directement par mail, par le biais de notre formulaire de contact.
Quel budget pour ouvrir une boutique en ligne ?
Le budget pour ouvrir une boutique en ligne va dépendre de quatre aspects :
- le produit développé : développer une gamme de maquillage ou de soin est bien plus onéreux que développer des bijoux fantaisies. Les coûts au démarrage (brevets, tests) seront bien plus conséquents ! De même dans la création d’une marque de mode : il faudra compter le coût du stylisme, de l’achat des matières, de la première production et ainsi de suite !
- le secteur visé : les secteurs les plus saturés (la mode ou la cosmétique) demandent d’investir beaucoup d’argent sur les outils de communication pour sortir du lot. Dans des secteurs plus à la marge, comme le CBD ou les plantes adaptogènes, les coûts liés aux assurances et aux avocats pour la mise en conformité et l’accompagnement juridique sont aussi très importants.
- l’ambition : une artisane souhaitant vendre ses productions en ligne aura besoin d’un budget moindre qu’une personne désirant développer une marque de make-up à portée internationale. L’ambition est différente, le budget aussi !
- la plateforme e-commerce choisie : enfin, le budget pour un site e-commerce sera très différent selon que tu choisisses de le faire seule (sur Wix, pour ne citer que cette plateforme) ou accompagnée, par une agence de com, par exemple. Notre point de vue est assez simple sur le sujet : il est dommage de dépenser des dizaines de milliers d’euros sur une production et de ne rien prévoir pour l’outil qui va te permettre de te faire connaître et de vendre… La qualité de ton site est presque aussi importante que la qualité de ton produit !
Le module Je suis CEO de notre formation Patronne from Scratch réalisable en 3 mois t’aide à déterminer au mieux la rentabilité de ton projet et tes besoins au démarrage. Prends RDV avec nous dès maintenant pour échanger avec notre team !
Comment faire de la vente en ligne ?
La question est large, la réponse va l’être aussi !
Pour faire de la vente en ligne, il est nécessaire d’avoir :
- un produit de qualité : oui, cela paraît évident mais on préfère le poser noir sur blanc !
- un statut d’entreprise (ce dernier vient avec son lot d’obligations, comme le fait d’avoir un compte bancaire spécifique) ;
- a minima un support de vente : son propre site ou une plateforme tiers (Etsy, Amazon…). Il est possible d’avoir plusieurs de ces outils en parallèle ;
- des outils de communication digitale : les réseaux sociaux, une newsletter…
- un relai, une présence physique : vendre exclusivement en ligne est une opération compliquée. Il est souvent intéressant d’y adjoindre une présence physique, lors d’événements (pop-ups, salons, réunions tupperware, et ainsi de suite).
Comment ouvrir un commerce avec peu d’argent ?
Soyons honnête : il est très compliqué d’ouvrir un commerce de produits physiques rentables sans argent.
Note que je note “produits physiques” : il est en effet possible de développer une entreprise et de vendre des produits immatériels comme de la formation pour des investissements très faibles… mais dès qu’il s’agit de produits physiques, le besoin d’argent pour parvenir à se développer est essentiel.
C’est pourquoi nous te recommandons d’aller checker :
- les aides financières disponibles dans ta situation (par ta ville, ta région)
- ton compte formation (CPF)
- les prêts possibles
- la possibilité du crowdfunding (à utiliser avec modération)
Ces différents fonds pourront peut-être t’aider à amasser l’argent dont tu auras besoin pour faire rouler ton projet !
Quelle boutique en ligne ouvrir en 2022 ?
Tu trouveras forcément des personnes pour te conseiller d’ouvrir une boutique en ligne en accord avec les secteurs qui explosent ces dernières années (je pense notamment au CBD, à l’aide à la personne…). Pour connaître ces secteurs, tu peux regarder du côté de ce qui fonctionne aux Etats-Unis : la France a toujours quelques années sur les business qui cartonnent là-bas !
Cependant, nous ne croyons pas forcément à ce type de business. Pour nous, plus qu’ouvrir un business dans un secteur florissant, tu dois ouvrir ton business dans un secteur qui te parle et résonne avec tes passions et tes valeurs. Il est essentiel de t’intéresser à la faisabilité et à la rentabilité de ton business futur mais nous croyons que si tu ne te retrouves pas dans le secteur de ton entreprise, tu ne pourras pas t’y investir à fond à long terme.
Quelle différence entre boutique en ligne et marketplace ?
Une marketplace est une boutique en ligne mais une boutique en ligne n’est pas forcément une marketplace.
Une marketplace est une boutique web multimarques : elle propose des références de plusieurs marques différentes. Amazon est la plus grande marketplace qui existe, mais on peut aussi citer Zalando ou Etsy. Une marketplace se distingue le plus souvent par la sélection de ses produits en accord avec ses valeurs. À La Patronnerie, nous avons hébergé et accompagné plusieurs marketplaces comme Dressing Responsable, Minifolks ou Ketchup Shop (sur le point de naître !).
Par opposition, il existe des boutiques en ligne monomarques qui ne vendent qu’une seule marque. À nouveau, nous avons travaillé, au sein de La Patronnerie, avec nombre de marques ayant une boutique en ligne : Superbe Paris, Equilibre CBD, Cosm Skin & Mind, Butine Skin, Pensées Paris et tellement d’autres encore !
La gestion et l’administration d’une boutique en ligne monomarque est très différente d’une boutique en ligne multimarques. Dans le premier type de boutique, beaucoup de temps est consacré au développement du produit, tandis que dans le deuxième type de produit, du temps est consacré au sourcing des marques partenaires. Le travail est ainsi assez différent !
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En conclusion
Entre les mythes qui existent sur l’activité d’e-commerçante et la réalité, il y a un sacré gap que nous avons aujourd’hui essayé de boucher.
Ouvrir sa boutique en ligne est un beau pari et sa réussite dépend essentiellement de l’adéquation entre la qualité des produits vendus, ta personnalité et ton implication dans le développement d’une boutique en ligne.
Nous espérons que la lecture de cet article t’aura informé et aidé à comprendre où tu t’apprêtes à mettre les pieds. Nous restons à ta disposition, par mail ou par téléphone pour échanger sur ce métier et sur l’accompagnement que nous pouvons t’apporter !
À très vite pour un prochain article,
La team Patronne